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Depuis quelques mois, je suis certifiée professeur de Yin Yoga. Je suis fière et surtout remplie de gratitude envers la discipline Yin et la professeur Gemma Vassallo qui m’a permise de comprendre un certain nombre d’éléments.

D’abord, le corps. A quel point il influence notre psyché. La forme de la pose, l’entrée dans la sensation, dans l’immobilité, le yang dans le yin. Etre attentif à notre corps, à nos sensations, à ce qu’elles nous procurent, ou à l’absence de sensation. On entre dans notre intérieur, par notre corps. Petit à petit, on se fond dans la sensation, dans l’écho des picotements, de la petite partie du corps qui sera massée, dans l’apaisement du souffle et du système nerveux. On est attentif dans ce grand calme et l’on apprend à poser, à déposer, à relâcher.

Et puis, il y a la richesse de la médecine ancestrale. L’apprentissage des anciens provenant de Chine. Car le Yin s’imbibe de la médecine traditionnelle chinoise. On y apprend le feu, l’eau, le métal, le bois et la terre qui nous constituent. On évoque les méridiens, leurs influences sur nos corps, le rythme des saisons et les cycles de la journée. On comprend alors qu’une posture a un impact sur notre psychisme, qu’une posture active à elle seule des flux dans nos corps. Le corps est le temple et le mouvement éveille les empereurs qui se trouvent à l’intérieur du temple.

Le Yin est une médecine, une manière de vivre, un complément nécessaire au Yang. Ralentir est une nouvelle manière de poser notre regard en profondeur sur les choses, de ne plus les survoler, les regarder passer mais de les éprouver et de les traverser.

N’est-ce pas l’une des disciplines dont nous aurions actuellement le plus besoin dans la transition que nous traversons ?

Claire

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Psyché: “âme, souffle de vie”